
Photo: A. Hussenot
C'est formidable la Soupe Cie quand même ! A peine terminé la réfection de "Sous le Jupon" et la mise finale de "Macao et Cosmage" au TGP de Frouard, (voir billets précédents) que... "Vanité" est au turbin ce WE. Aux Rendez vous Nomades de l'Indre plus exactement. Presque sous le soleil.

Photo: A. Hussenot
Vanité.
L'histoire d'une belle fille, belle à en crever, belle à ne plus savoir qu'en faire. Belle au point de mourir de peur de ne plus l'être.
L'histoire d'une lutte contre le temps, éperdue, un désarroi de la dégradation, de l'imperfection, du démantèlement.
Et puis, sans aucun doute, la découpe douloureuse, quotidienne, permanente, de son corps par le regard de l'autre. La main invisible, 90/60/90 en drapeau, un pouvoir d'oppression, une ombre étouffante - sournoisement installée.
Alors, jour après jour, le territoire de l'esprit occupé, la science en béquille, cette jolie fille, qui l'était, qui le fut, perd petit à petit la conscience de soi, le sens de son existence.
Elle perd pied. Ce qu'elle est et tout ce qu'elle à été. C'est bien l'histoire d'un abandon. C'est à coup sur l'histoire d'un lessivage du corps et de l'esprit. Une automutilation télécommandée. C'est l'avenir de la femme dans un entrelacs de désirs imposés, de marchandisation, de cadenas. Loin des Belles de Fellini. Proche des poursuites utopiques de la jeunesse visible.
Un triste rêve, froid, tellement aseptisé, tristement banal.

Avec humour.
Car l'on rit - beaucoup - en voyant se débattre cette jolie poupée, ces marionnettes d'archétypes et ces instruments de tortures anti-poils, anti-rides, anti-cors, anti-tout.
Avec tendresse.
Car l'on voit ce qui nous lie dans cet univers de sujétions.
Et avec révolte.
Car, hommes, femmes, à qui donc appartient votre corps ?
aa
Samedi 17 Avril à 19h30 Rdv à l'école Pierre Mara à Haute-Indre
billeterie : 02 40 85 45 74
Mais au fait !
Vanité, c'est Delphine Bardot en comédie, en manipulation et en 90/60/90, et Vanité, c'est écrit et mise en scène par Benoit Fourchard.
L'histoire d'une belle fille, belle à en crever, belle à ne plus savoir qu'en faire. Belle au point de mourir de peur de ne plus l'être.
L'histoire d'une lutte contre le temps, éperdue, un désarroi de la dégradation, de l'imperfection, du démantèlement.
Et puis, sans aucun doute, la découpe douloureuse, quotidienne, permanente, de son corps par le regard de l'autre. La main invisible, 90/60/90 en drapeau, un pouvoir d'oppression, une ombre étouffante - sournoisement installée.
Alors, jour après jour, le territoire de l'esprit occupé, la science en béquille, cette jolie fille, qui l'était, qui le fut, perd petit à petit la conscience de soi, le sens de son existence.
Elle perd pied. Ce qu'elle est et tout ce qu'elle à été. C'est bien l'histoire d'un abandon. C'est à coup sur l'histoire d'un lessivage du corps et de l'esprit. Une automutilation télécommandée. C'est l'avenir de la femme dans un entrelacs de désirs imposés, de marchandisation, de cadenas. Loin des Belles de Fellini. Proche des poursuites utopiques de la jeunesse visible.
Un triste rêve, froid, tellement aseptisé, tristement banal.
Avec humour.
Car l'on rit - beaucoup - en voyant se débattre cette jolie poupée, ces marionnettes d'archétypes et ces instruments de tortures anti-poils, anti-rides, anti-cors, anti-tout.
Avec tendresse.
Car l'on voit ce qui nous lie dans cet univers de sujétions.
Et avec révolte.
Car, hommes, femmes, à qui donc appartient votre corps ?
aa
Samedi 17 Avril à 19h30 Rdv à l'école Pierre Mara à Haute-Indre
billeterie : 02 40 85 45 74
Mais au fait !
Vanité, c'est Delphine Bardot en comédie, en manipulation et en 90/60/90, et Vanité, c'est écrit et mise en scène par Benoit Fourchard.
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