dimanche 31 janvier 2010

what les watt ?


allons, allons ! que croyez vous qu'il advient au musicien-de-théâââtre quand il n'est pas sur scène à briller ou en résidence à attendre que les comédiens marionnettistes aient finis de mettre en place leur "truc" ? et bien, le musicien en question, il travail. et oui. la grande différence avec les théatreux (ils vont adorer) réside dans le travail quo-ti-dien ! exemple.

rien à voir avec l'écrivain (type Fourchard ou Egloff - qui recèlent du bouquin à donf) peinard chez lui devant son Macbook Pro (ou dans le canapé avec son iPad, son iphone, son ibook), son thé fumant et son chat d'écrivain. rien à voir, encore moins, avec le professionnel du basket (type Meriguet, basketballeur qui se permet de vendre du Panini) qui entre deux succès "discute" avec les/ses pompoms girls avant de rejoindre dans sa porsche vert pomme son loft de 345263 m2 offert par le club. rien à voir non plus avec les metteurs en scène (type LA metteuse en scène) qui, outre le fait de suivre son ultra sportif de boyfriend le dimanche pour ultra acclamer les joueurs ultra inspirés et ultra winners, se permet des sorties en boite de nuit méga hype (ultra hype night ! yes !) à Nancy.... absolument rien à voir avec les Big Boss strasbourgeois (oui ! ED et W) qui tirent les ficelles de toute cette World Cie (normal pour des marionnettistes), ni avec la VRP de luxe de Montreuil - pépée des temps modernes - ou les Mains de l'Ombre type Emilie.... sans parler des stars du Rock Caridi ! qui connaissent bien le monde du chant. quand à Daniel....et Alex....ou Marine...

non, décidément, le musicien ne fait que bosser. seul.
dans sa cave. seul. des gammes, des arpèges, des improvisations sempiternelles et redondantes et sans fins. seul.
pas de champagne, pas de coke, pas de girls, pas de porsche vert pomme, pas d"'ultra night yes!", pas de fun à tous les étages, pas de bonheur. non, non, non.... la vie de musicien, personne ne songe un instant à l'embrasser en dehors de la scène. on n'imagine pas à quel point le reste du temps (l'heure de concert deux ou trois fois par mois ça laisse un peu de temps...) est totalement asservi à cette nécessité de travailler son instrument. et bien oui, et bien oui.

alors heureusement que le musicien il à rencontré tous ces gens (passionnants, et là je ne plaisante plus) du théâtre, sinon je ne vois pas ce qu'il serait devenu !

aa








enfin.... il y à des compensations ...


Une robe de cuir comme un fuseau
Qu'aurait du chien sans l'faire exprès
Et dedans comme un matelot
Une fille qui tangue un air anglais
C'est extra
Un Moody Blues qui chante la nuit
Comme un satin de blanc marié
Et dans le port de cette nuit
Une fille qui tangue et vient mouiller

C'est extra C'est extra
C'est extra C'est extra

Des cheveux qui tombent comme le soir
Et d'la musique en bas des reins
Ce jazz qui d'jazze dans le noir
Et ce mal qui nous fait du bien
C'est extra
Ces mains qui jouent de l'arc-en-ciel
Sur la guitare de la vie
Et puis ces cris qui montent au ciel
Comme une cigarette qui brille

C'est extra C'est extra
C'est extra C'est extra

Ces bas qui tiennent hauts perchés
Comme les cordes d'un violon
Et cette chair que vient troubler
L'archet qui coule ma chanson
C'est extra
Et sous le voile à peine clos
Cette touffe de noir jésus
Qui ruisselle dans son berceau
Comme un nageur qu'on n'attend plus

C'est extra C'est extra
C'est extra C'est extra

Une robe de cuir comme un oubli
Qu'aurait du chien sans l'faire exprès
Et dedans comme un matin gris
Une fille qui tangue et qui se tait
C'est extra
Les Moody Blues qui s'en balancent
Cet ampli qui n'veut plus rien dire
Et dans la musique du silence
Une fille qui tangue et vient mourir

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