dimanche 4 novembre 2012



Et nouveau projet sur le tas, one shot baby, vaille que vaille, on verra bien. C'est la Soupe Cie et c'est au CDN* de Nancy pendant le festival RING* en décembre (22, 23 et 24). Résidence au CDN du 12 au 21.

En parler n'en donne pas toute l'idée cachée, mais en détailler les arcanes peut être. 9 jours neufs de résidence pour "monter" un Don Quichotte (celui d'Antonio José Da Silva*) et qui sait qui sait ce qui va arriver. 
Une nouvelle articulation entre objet sonore et objet théâtral à débusquer ; sous l'histoire présentée coule un drame sans fins et bourré de défis à porter : démasquer le son.  

Inspecteur Gadget, c'est à toi de jouer !

Car voilà. Finalement, dévoiler l'envers du décor, le tour de magie le dark side of the moon ou le truc ne sert pas à tout déballer pof sans aucune pudeur mais plutôt à essayer encore et encore de démêler ce qui fait vibrer au delà de ce qui se voit. L'art et ses embrouilles embusquées.
La musique, le son, les espaces acoustiques, l'univers sonore, les tensions sous-entendues, les mickey mousing*  et on ne sait, ne sont que des outils pour poser la même question. Comment ouvrir l'espace, lui donner de la profondeur, une sensation autonome, une métaphysique des lieux et des moments. Comment faire exister le son dans une image, le libérer des respirations et des contraintes visuelles. Comment modeler le temps, lui élaborer une épaisseur, un sens, une abstraction, comment ouvrir l'imaginaire par un immense appel d'air qui va circuler et tout faire voler. Et comment tout ceci paf en plein milieu d'une histoire "narrative", de A à Z sans trop de raccourcis, en loucedé, par derrière mais on se comprend, ni vu ni connu. 

C'est toujours la sempiternelle rengaine dira t-on, et oui, ouais, c'est vrai. L'art ne serait ainsi que cette minuscule quête d'une dimension quantique (invisible, infinitésimale mais aux lois physiques étranges faramineuses et inouïes*) ? Aussi.

Mais ici ce ne sont que des question trampolines. Des interrogations faites pour ne pas se laisser coincer et se rappeler de toujours explorer ce qui réellement se joue. Car même au sein du saint des contes il est peut être un interstice où faire surgir l'incongru et une autre dimension.

La suite (dès le 12 au premier jour) au prochain épisode, embarqué.
aa

ps : allez pour info sonore, à Santi les mélodies lalalaaaaa de là bas (Gène mon amouuuuuuuuuuur) et les loops à cordes, et à aa ah ah les univers électro minimaliste (à la Kas Product* ou Alva Noto*, vive la No Wave aussi !) et les mélodies sirupeuses au saxo !



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