Mais oui, finalement, un théâtre c'est un théâtre. Y passer la journée, c'est comme en métropole. La vie de cave sur l'ile de beauté. Paradoxe !
Les représentations, les premières Réunionnaises d'Orphée et Macao... pas de problèmes. Ou du moins les mêmes que partout ailleurs.
Un gaffe qui colle pas, une lumière réticente, une PS15 récalcitrante, des publics en retard, des plaisirs de spectacle, des modes d'écoutes différent.
Passionnant de constater, d'ailleurs, que l'écoute d'un silence ou d'un son, que la vue d'un acteur ou d'un castelet n'est pas identique partout.
Il faudrait un jour engager une ethnologie (une synthèse, une carte) du public. Essayer de pointer les cultures du Spectateur. Le temps du rire, ailleurs, la peur sur des notes d'humour, les réflexes inattendus.
L'art local de se faire plaisir ici ou là.
Compréhensible. Bien sur. Mais surprenant. Quand même.
Bref. Chez Alfonsine, au théâtre de Saint André (dont l'équipe est extra ! disponible, agréable, prévenante... un bonheur), il reste une Macao et deux Orphée. Entre temps, sax et piano bossent l'instrument et le reste de "l'équipe Internationale " se paie des balades.... l'injustice des métiers !
Et dire qu'il fait 3 degrés prés de Nancy.... on pense à vous les amis !
aa
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